Tchipnouille, toute une histoire

Parchemin trouvé dans la botte de Tchipno :

Par une rude journée d’hiver, dans les grandes montagnes du pic de l’Aigle, une Tröllette en cloque tentait désespérément de rejoindre sa caverne. Le vent glacé lui fouettait le visage, le sol gelé essayait de retenir chacun de ses pas, le neige s’insinuait au travers de sa fourrure, mais poussée par l’instinct maternelle, elle avançait, chaque pas étant une torture, afin de sauver sa progéniture qui allait naître. Au bout d’interminables heures, elle réussit enfin à trouver son refuge afin de s’y abriter. Mais le travail avait commencé. Elle savait que son rejeton, comme tout les Trölls, avait hâte de sortir et se même au détriment de sa mère en lui broyant l’estomac a coups de griffes. L’agonie fût longue et la mise a bât difficile. La Tröllette était fière car plus le travail était dur, plus son enfant serait grand et fort. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle vit sortir un tröllinet petit, chétif, sans graisse ni muscle, grelottant à cause du froid. Ce ne pouvait être son fils … Tomawak, tel était sa race, elle s’était fait engrosser par un Durakuir afin que son fils soit fort et robuste … Mais la nature est ainsi que le pauvre tröllinet n’avait rien des avantages physiques de son père … Enragée et dégoûtée par cette petite masse gélatineuse, elle voulait le tuer pour lui éviter la souffrance d’être un membre faible et inférieur de la race des Trölls. Ne pouvant se résigner à l’achever, elle le laissa pour mort dans la caverne, commanditant son meurtre aux éléments naturels, le vent, le froid …

Mais c’était sans compter sur un nain bourré qui passait par là, perdu dans un état proche du coma éthylique, qui cherchait un abri pour attendre la fin de cette tempête. Lorsque le nain rentra dans la caverne, il sentit de suite l’odeur du sang et du Tröll, des créatures si rares en son monde. Armé de courage et de bière naine, il sortit sa hache et commença à arpenter la caverne pour ramener chez lui un trophée. Sa surprise fut énorme lorsqu’il découvrit cette petite masse gélatineuse au fond de la caverne, seule et abandonnée. Il savait que jamais un Tröll ne laisserai son enfant seul, sans défense, sauf si celui-ci n’était pas normal. En effet, il était petit et malingre … Au moment ou sa hache aller couper court à cette existence fébrile, il l’arrêta à deux doigts de la tête du tröllinet, s’assoit et réfléchit … Après mûre réflexion et deux litres de bière, il décida de le prendre avec lui et d’en faire son animal domestique, il serait le premier nain a arriver à un tel exploit et vue la taille de celui-ci, il aurait pas de mal. Il pris le tröllinet, l’enveloppa dans une fourrure de Tröll et lui donna de la bière pour le nourrir … de toute façon, il n’avait que ça, quel gâchis pensa-t-il !

De retour chez lui, le nain éleva le tröllinet comme son chien, avec des restes de nourriture et des coups de gourdin … Il lui donna un nom sortit de sa tête un soir de beuverie : Tchipnoglobitarixois, un nom à dormir dehors. Par ce traitement infligé par une créature si petite et ridicule, Tchipnoglobitarixois sentait monter en lui une colère et une haine monstrueuse. Un jour, alors que le nain venait tabasser son souffre douleur, ce dernier imagina le nain griller dans les flammes de l’enfer et d’un coup, d’un seul un rayon lumineux partit de ses mains pour aller exploser le gros bide du nain. Une odeur de chair brûlée envahit toute la pièce, remontant jusqu’aux narines de Tchipnoglobitarixois qui les yeux écarquillés et le ventre grouillant regardait béa son tortionnaire en train d’empêcher sa tripaille de se faire la malle. Au bout de quelques secondes que le nain crut des heures, il s’effondra de tout son court, laissant boyaux et viscères se répandre sur le sol. Heureux de cet exploit, notre tröllinet se rua sur le nain afin de manger de la viande fraîche issu de sa première proie. En savourant son dîner, il tomba sur un morceau remplit de liquide jaunâtre, assoiffé par ce festin de roi, il but et avala la vessie du nain … Toutes ses papilles gustatives en alerte, il but et mangea avec douceur et concentration afin de na pas loupé la moindre saveur de ce morceau qu’il prit pour la pièce maîtresse, la plus onctueuse et délicieuse du corps de son ex-maître.

Ainsi il devint le GOINFREUR DE VESSIE !!!

Enhardi par cette découverte et liberté qu’il venait de gagner, il s’élança dans un monde inconnu à lui, la ville naine. Il se trouva vite un refuge ou se cacher et découvrit très vite les capacités de la race de sa mère. Au sein de la ville, il pouvait se balader de nuit sans être vu grâce à sa capacité à se camoufler. Après avoir été un animal domestique, il devint un prédateur, sanguinaire à la recherche de nains bourrés pour leur arracher leur vessie et se repaître de se festin. Nombreuses furent ses victimes à la sortie des tavernes, à telle point qu’une milice fut créer pour protéger la populace la nuit lorsqu’elle rentrait chez elle. Les nains recherchaient cette créature des abysses qui éventrait et se nourrissait de leur chair … mais en vain. Après une vingtaine de meurtres, le chef de la ville fit appelle à son Roi, pour qu’il lui envoi aide et protection. Après encore une semaine de meurtres sanguinolents, une troupe d’élite arriva à la ville. Celle-ci mit au point un piège diabolique pour attraper et tuer la créature. Toutes les tavernes furent fermées, ce qui faillit provoquer une guerre civile, sauf trois ou un groupe formé de magiciens et guerriers guettaient l’arriver de la bête … Tchipnoglobitarixois ne se doutait de rien, et vaquait à son occupation favorite, la recherche d’un nain bourré. Ce fut lorsqu’il découvrit sa proie et fondit sur elle, qu’il s’effondra de tout son long à terre pris de nausées et de vertiges, sa vue se brouillant.

Lorsqu’il se réveilla, c’était comme s’il avait bu trois tonneaux de bière naine. Il chercha de son regard vaseux un point du décor qu’il puisse reconnaître mais rien ne lui parut familier, il était dans une caverne ou entrait et sortait des boyaux menant à d’autres grottes … il décida de se mettre à la recherche de nourriture et d’un lieu sûr ou se reposer.

Et c’est ainsi qu’il avait rejoint sa patrie, son monde, là ou vivent ses semblables, Le MOUNTY HALL.

Les premiers temps pour se nourrir furent difficiles, la maîtrise du projo étant à ses balbussiments et le camouflage limité à "je met en pleine lumière, j'suis sûr qu'il me voit pas", ont faillit me renvoyer au soleil trés rapidement.

La route fût longue et dure, trés dur jusqu'au jour ou il rencontra un adulte de sa race, Thâpphâdshanss, qui me pris sous aile afin de débuter ma formation. Il m'habilla, m'arma et m'emmena à la chasse. L'apprentissage dura quelques semaines afin que je connaisse les règles élémentaires et m'appris les compétences de bases. Il m'emmena au premier pogo ou nous avons combattu et perdu avec les poutreurs, les bisounours ayant trichés, enfin bon .... A tout ceci je lui serait reconnaissant à vie car j'ai pu grandir et me dévellopper sans avoir la peur au ventre d'évoluer dans un monde difficile.

Lorsqu'il me lacha, je chassa avec quelques trolls trouver sur la route ... Puis je fut contacté par un certain Lanfz qui m'invita à rejoindre sa guilde. J'avais déjà reçut plusieurs propositions ( des propositions en masse ...) mais la sienne avait une touche personnelle qui me fit tendre l'oreille. De fil en aiguille je rejoignit sa guilde et rentra à l'Expérience Interdite.